Vague de contestation dans les commerces Parisiens
Les salariés du commerce se rebiffent
Selon une information diffusée par La CFDT :
Le 13 avril 2010, plus de 150 délégués des établissements parisiens du commerce se sont réunis en assemblée générale intersyndicale à Paris. Six organisations étaient représentées : CFDT, CFTC, CGC, CGT, FO et SUD.
L’assemblée était composée de délégués de 25 enseignes et de 50 établissements représentant près de 20.000 salariés parisiens dont, notamment : le Printemps, les Galeries Lafayette, le Bon Marché, le BHV, la Fnac, Virgin, Monoprix, Tati, Jacadi, ED, Franprix, Damart, Darty, Zara, Modelabs…
L’AG a validé, à l’unanimité, les revendications suivantes :
. des salaires qui permettent de vivre dignement ;
. pas d’ouvertures avant 9h, pas de fermetures après 19h30 ;
. l’arrêt de l’extension des ouvertures dominicales ;
. repos garanti les jours fériés ;
. priorité pour les temps partiels qui souhaitent augmenter leur contrat de travail.
Les délégués se sont prononcés pour un mouvement bâti dans la durée. Ce mouvement, qui s’adressera aux patrons, à la Mairie de Paris et à la préfecture, débutera avec différents types d’actions intersyndicales :
- le 24 mai : action à l’occasion du lundi de pentecôte ;
- le 26 mai : action militante pour dénoncer la précarité, la flexibilité et les bas salaires dans les commerces parisiens ;
- courant mai : actions judiciaires pour faire cesser les ouvertures dominicales illégales à Paris ;
- courant juin : action en direction du conseil de Paris pour s’opposer à l’extension des « zones touristiques » dans la capitale ;
- 30 juin : grèves et manifestation pour le premier jour des soldes d’été.
L’intersyndicale parisienne (CLIC-P) compte sur le succès de ces premières actions pour construire son action dans la durée, jusqu’à satisfaction des revendications.